L’île aux trésors malléables et son gardien discret
Une histoire d’art-thérapie...
Au fil de son parcours de vie, il peut arriver que le sujet* navigue sur une mer houleuse.
(*le sujet : c’est soi en tant qu'individu complet, avec toutes ses pensées, ses émotions, et même les parties de soi-même que l’on ne connait pas totalement)
Il peut alors venir amarrer son bateau, pour un temps, sur l’île quasi-déserte, uniquement tenue par le gardien des lieux, discret et fraternel.
On y trouve un accueil, du silence, et de quoi partir à la chasse aux trésors.
En vue : trouvailles… d’objets à manipuler, de formes, de sensations, … et retrouvailles… de souvenirs, de sensations enfouies à remodeler…
Le gardien a tout préparé.
Même la carte (vocale), un peu farfelue, qui ne dit pas où aller, mais invite à explorer, à sa façon.
Ici s’invite la poésie.
Dans les mots qui se décalent, dans la présence(-absence) du gardien des lieux, et dans ce qui se tisse entre le sujet, les mots décalés et les trouvailles.
Dans ce temps suspendu - ce Kaïros -, à l’abri sur cette île, notre navigateur peut laisser aller ses pensées, tout en bricolant avec ses trouvailles, qui sont alors aussi bien objets que mots et sensations.
Les mots entendus appellent des images, et d’autres mots, dans une singularité propre à chaque voyageur, et certains résonnent en lui, ouvrant des portes, ouvrant un passage entre l’inconscient et le conscient.
En même temps, les éléments, eux, se laissent aménager, se laissent prêter un sens puis peut-être un autre, pour trouver un moyen de bricoler avec le hors-sens.
Comme une poésie de l’instant, toute personnelle, intime, qui se tisserait quelque part entre le su et l’insu, dans un flottement de hors-sens, de sens et de sensations mouvants.
Le gardien propose une deuxième invitation qui vient interrompre le fil des pensées et peut-être relancer vers une autre piste, hors des sentiers battus.
Quand le gardien des lieux le décide, il faut quitter l’île et repartir sur les flots, avec, pour seul butin, les traces de cette expérience poétique éphémère.
Le sujet pourra y revenir, vivre d’autres expériences poétiques singulières.
Le gardien sera toujours là pour l’accueillir.
Mathilde Leroy
Art-thérapeute certifiée (RNCP)
Art-thérapie contemporaine
http://bulle-de-reverie.fr
Amiens
Une histoire d’art-thérapie...
Au fil de son parcours de vie, il peut arriver que le sujet* navigue sur une mer houleuse.
(*le sujet : c’est soi en tant qu'individu complet, avec toutes ses pensées, ses émotions, et même les parties de soi-même que l’on ne connait pas totalement)
Il peut alors venir amarrer son bateau, pour un temps, sur l’île quasi-déserte, uniquement tenue par le gardien des lieux, discret et fraternel.
On y trouve un accueil, du silence, et de quoi partir à la chasse aux trésors.
En vue : trouvailles… d’objets à manipuler, de formes, de sensations, … et retrouvailles… de souvenirs, de sensations enfouies à remodeler…
Le gardien a tout préparé.
Même la carte (vocale), un peu farfelue, qui ne dit pas où aller, mais invite à explorer, à sa façon.
Ici s’invite la poésie.
Dans les mots qui se décalent, dans la présence(-absence) du gardien des lieux, et dans ce qui se tisse entre le sujet, les mots décalés et les trouvailles.
Dans ce temps suspendu - ce Kaïros -, à l’abri sur cette île, notre navigateur peut laisser aller ses pensées, tout en bricolant avec ses trouvailles, qui sont alors aussi bien objets que mots et sensations.
Les mots entendus appellent des images, et d’autres mots, dans une singularité propre à chaque voyageur, et certains résonnent en lui, ouvrant des portes, ouvrant un passage entre l’inconscient et le conscient.
En même temps, les éléments, eux, se laissent aménager, se laissent prêter un sens puis peut-être un autre, pour trouver un moyen de bricoler avec le hors-sens.
Comme une poésie de l’instant, toute personnelle, intime, qui se tisserait quelque part entre le su et l’insu, dans un flottement de hors-sens, de sens et de sensations mouvants.
Le gardien propose une deuxième invitation qui vient interrompre le fil des pensées et peut-être relancer vers une autre piste, hors des sentiers battus.
Quand le gardien des lieux le décide, il faut quitter l’île et repartir sur les flots, avec, pour seul butin, les traces de cette expérience poétique éphémère.
Le sujet pourra y revenir, vivre d’autres expériences poétiques singulières.
Le gardien sera toujours là pour l’accueillir.
Mathilde Leroy
Art-thérapeute certifiée (RNCP)
Art-thérapie contemporaine
http://bulle-de-reverie.fr
Amiens