La danse c’est ce qui existe entre deux gestes.
L’articulation de la danse et de la thérapie. La danse-thérapie contemporaine est une pratique éclairée par la psychanalyse.
Une danse pour s’être mieux, qui s’appuie sur le mouvement de l’être, un mouvement aussi bien psychique que physique.
C’est un mouvement perpétuel, des allers-retours du dedans au dehors, du mouvement psychique qui anime et nous pousse à agir, au mouvement physique qui relance la dynamique, un nouveau souffle, une inspiration, dans un espace protégé du sens à tout prix. Il s’agit d’un élan qui mène vers un cheminement singulier et pourquoi pas une danse singulière.
La danse vecteur et média traverse le corps, se joue des frontières du dedans et du dehors en longeant la surface, circulant dans l’éthos. Elle s’ancre davantage sur un mouvement psychique imperceptible, elle sonorise et échoïse, mettant le corps au service des mouvements qui habitent le demandeur.
Le demandeur, en demande d’être en mouvement, sait quelque part qu’il se met déjà en position d’accueillir les mouvements de son être, de se mouvoir et pourquoi pas de se surprendre.
La danse-thérapie se déploie en poésie singulière que le demandeur tient en creux de son être. Elle aiguise la curiosité et la créativité propre à chacun.
Le.a danse-thérapeute reste à l’écoute et respecte l’éthos du demandeur en souffrance. Il reste à l’écart de toute injonction institutionnelle. Dans le suspend de la séance, il accueille ce qui se déploie par son écoute respectueuse, et contient par son cadre sécure. Il n’est pas de notre ressort de donner des réponses, ou d’interpréter, ce qui reviendrait à enfermer le demandeur dans quelque chose qui ne lui appartient pas. C’est au demandeur de découvrir ses possibles, chacun son rythme et sa manière d’être en mouvement.
Tout comme dans l’art-thérapie contemporaine, il n’y a aucune obligation de production. Autrement dit c’est dans l’éphémérité de l’instant que s’esquisse une danse. Aussi fragile et imperceptible soit le mouvement, c’est déjà un trait dansant.
Ancienne étymologie :
Ethos ; grec : ancienne étymologie ; habitat de l’être
Verbe être : veut dire se lever, être en mouvement.
Savoir ; « le savoir », vient de savourer.
Petite note explicative sur le choix des mots :
Certains mots méritent d’être mieux situés, par rapport à notre pratique. Aussi quand je dis s’être mieux, c’est à entendre du côté de se lever, se mettre en mouvement c’est faire un pas de côté, une amorce à ne pas rester assis dans un fauteuil qu’on nous aurait assigné, qui nous encombre et nous plombe (aussi bien du côté du demandeur que de celui du danse-thérapeute, être assis dans le fauteuil de sa fonction ne permet pas le mouvement métaphorique). Ethos à ne pas confondre avec la morale bien sûr.
Lors de notre premier cours à l’institut international de psychanalyse, pour nous expliquer l’importance de l’éthique psychanalytique, ils ont choisi de nous parler de l’Ethos, l’habitat de l’être, qui n’est pas 4 murs cela va de soi. Cet habitat de l’être à protéger des interprétations (intempestives et douteuses) qui enferment, et assignent un peu plus le sujet dans son fauteuil et ne permet plus l’élaboration, le bricolage, le mouvement de l’être, ne permet plus de se lever etc…
J’ai trouvé très intéressant de reprendre une terminologie vulgarisée qui peut être saisie dans les sons qu’elle produit et qui peut faire advenir un sens singulier à chacun.
Axelle TRINCHERO
Danse-thérapeute certifiée en Art-thérapie Contemporaine ©
Pour aller plus loin :
Ouvrage : « Danse-thérapie – A l’écoute d’une danse singulière » : CLIQUEZ ICI
Stages : CLIQUEZ ICI
Formation : Module d’acquisition de compétences en Danse-thérapie : CLIQUEZ ICI
L’articulation de la danse et de la thérapie. La danse-thérapie contemporaine est une pratique éclairée par la psychanalyse.
Une danse pour s’être mieux, qui s’appuie sur le mouvement de l’être, un mouvement aussi bien psychique que physique.
C’est un mouvement perpétuel, des allers-retours du dedans au dehors, du mouvement psychique qui anime et nous pousse à agir, au mouvement physique qui relance la dynamique, un nouveau souffle, une inspiration, dans un espace protégé du sens à tout prix. Il s’agit d’un élan qui mène vers un cheminement singulier et pourquoi pas une danse singulière.
La danse vecteur et média traverse le corps, se joue des frontières du dedans et du dehors en longeant la surface, circulant dans l’éthos. Elle s’ancre davantage sur un mouvement psychique imperceptible, elle sonorise et échoïse, mettant le corps au service des mouvements qui habitent le demandeur.
Le demandeur, en demande d’être en mouvement, sait quelque part qu’il se met déjà en position d’accueillir les mouvements de son être, de se mouvoir et pourquoi pas de se surprendre.
La danse-thérapie se déploie en poésie singulière que le demandeur tient en creux de son être. Elle aiguise la curiosité et la créativité propre à chacun.
Le.a danse-thérapeute reste à l’écoute et respecte l’éthos du demandeur en souffrance. Il reste à l’écart de toute injonction institutionnelle. Dans le suspend de la séance, il accueille ce qui se déploie par son écoute respectueuse, et contient par son cadre sécure. Il n’est pas de notre ressort de donner des réponses, ou d’interpréter, ce qui reviendrait à enfermer le demandeur dans quelque chose qui ne lui appartient pas. C’est au demandeur de découvrir ses possibles, chacun son rythme et sa manière d’être en mouvement.
Tout comme dans l’art-thérapie contemporaine, il n’y a aucune obligation de production. Autrement dit c’est dans l’éphémérité de l’instant que s’esquisse une danse. Aussi fragile et imperceptible soit le mouvement, c’est déjà un trait dansant.
Ancienne étymologie :
Ethos ; grec : ancienne étymologie ; habitat de l’être
Verbe être : veut dire se lever, être en mouvement.
Savoir ; « le savoir », vient de savourer.
Petite note explicative sur le choix des mots :
Certains mots méritent d’être mieux situés, par rapport à notre pratique. Aussi quand je dis s’être mieux, c’est à entendre du côté de se lever, se mettre en mouvement c’est faire un pas de côté, une amorce à ne pas rester assis dans un fauteuil qu’on nous aurait assigné, qui nous encombre et nous plombe (aussi bien du côté du demandeur que de celui du danse-thérapeute, être assis dans le fauteuil de sa fonction ne permet pas le mouvement métaphorique). Ethos à ne pas confondre avec la morale bien sûr.
Lors de notre premier cours à l’institut international de psychanalyse, pour nous expliquer l’importance de l’éthique psychanalytique, ils ont choisi de nous parler de l’Ethos, l’habitat de l’être, qui n’est pas 4 murs cela va de soi. Cet habitat de l’être à protéger des interprétations (intempestives et douteuses) qui enferment, et assignent un peu plus le sujet dans son fauteuil et ne permet plus l’élaboration, le bricolage, le mouvement de l’être, ne permet plus de se lever etc…
J’ai trouvé très intéressant de reprendre une terminologie vulgarisée qui peut être saisie dans les sons qu’elle produit et qui peut faire advenir un sens singulier à chacun.
Axelle TRINCHERO
Danse-thérapeute certifiée en Art-thérapie Contemporaine ©
Pour aller plus loin :
Ouvrage : « Danse-thérapie – A l’écoute d’une danse singulière » : CLIQUEZ ICI
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